Le chant liturgique dans LMD — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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Le chant liturgique dans LMD

Au sein de la la musique sacrée le chant rituel occupe une place éminente et singulière. On a regroupé ici les articles le concernant depuis les débuts de la revue La Maison-Dieu en 1945.

Avertissement


Cette page recense les articles généraux sur le chant rituel parus dans La Maison-Dieu. Quand un article traite spécifiquement du psaume, ou de l'hymne ou de toute autre forme spécifique du chant rituel, il est classé dans le dossier relatif à cette forme du chant rituel. Le visiteur peut également utiliser le moteur de recherche pour préciser sa requête.

En cliquant sur le titre de l'article, vous y accédez. En cliquant sur le numéro de La Maison-Dieu, vous arrivez sur le site de la Bibliothèque Nationale de France au numéro trimestriel de LMD.

 

De 1945 à 1949

De 1950 à 1959

De 1960 à 1969

De 1970 à 1979

De 1980 à 1989

De 1990 à 1999

De 2000 à 2009

De 2010 à 2019

 

De 2020 à 2029

  • François-Xavier Ledoux. « Comment former au discernement pour le choix des chants liturgiques ? » La Maison-Dieu 311 (2023/1).
  • Philippe Robert. « Un chant en connexion étroite avec l'action liturgique » La Maison-Dieu 312 (2023/2) Résumé
  • Michel Steinmetz. « Alzheimer cantoral ? Le chant comme vertu pour une structuration mémoraile des assemblées » La Maison-Dieu 312 (2023/2) Résumé
  • Maud Hertz. « Le chant dans l'adoration eucharistique : ornement dévotionnel ou contemplation du mystère pascal ? » La Maison-Dieu 312 (2023/2) Résumé
  • Ansgar Franz. « Les manuels catholiques de chants communs pour les diocèses de langue allemande : 'C'est un grand cadeau' » La Maison-Dieu 312 (2023/2) Résumé

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Autres resssources sur le chant rituel

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Résumés

Résumé Robert LMD 312. On peut lire dans le numéro 112 de la Constitution sur la sainte liturgie, Sacrosanctum Concilium, que la musique sacrée « sera d'autant plus sainte qu'elle sera en connexion étroite avec l'action liturgique ». Cet article montre comment cette définition a germé dans dans le Motu proprio de Pie X (1903) et s'est développé tout au long de la première moitié du XXe siècle dans les documents pontificaux jusqu'à trouver sa formulation au concile Vatican II.  Il présente aussi le rôle important joué par Joseph Gelineau et l'association Universa Laus dans cette recherche sur le sens de la musique sacrée dans l'action liturgique. dans un deuxième temps, l'auteur montre que la cantillation est à la base d'un chant  en connexion étroite avec l'action rituelle, soit qu'il soit lui-même un élément de cette action, soit qu'il l'accompagne. La nouvelle traduction du Missel romain de 201 est présentée comme un bon exemple de cet usage de la cantillation tout au long de la messe. Cet article met d'ailleurs en évidence plusieurs ensembles de la célébration eucharistique qui ont pour toile de fond ce geste vocal.  Enfin, cette étude parcourt les différentes formes de chants rituels présents dans la messe pour mettre en évidence la manière dont ils peuvent répondre aux attentes de Sacrosanctum Concilium, en ce qui concerne la musique sacrée, et devenir ainsi « la musique rituelle des chrétiens ».

Résumé Steinmetz LMD 312. Partant du constat que le chant contribue à faciliiter les opérations de mémoire, l'auteur se propose d'interroger ce dernier comme possible vertu en vue d'une structuration mémoriale des assemblées. Convoquant d'abord la méthode d'Albert Tomatis selon laquelle, anthropologiquement, l'homme adviendrait comme homme précisément parce qu'« écoutant », il y voit un écho en la personne même du Christ, plénitude de la parole et de l'écoute. Dès lors, un chemin s'ouvre pour une mémoire envisagée comme mémorial. Le chant chrétien, par les harmoniques qu'il met en oeuvre - celles d'une pédagogie par la répétition ou d'une ouverture éthique - se heurte aux problèmes d'une mémoire pastorale, comme à autant de pathologies relevant d'une conception de la mémoire davantage envisagée à l'égale d'un fait plutôt qu'un processus, sans plus se fonder sur l'oralité privilégiée à l'époque médiévale. De fait, nos assemblées contemporaines ne peuvent plus guère s'identifier à un corps chantant, quand bien même on continue de réfléchir en ces termes. Il convient alors d'envisager de possibles traitements : faire coïncider, par la mémoire, chant et rite, chant et temps liturgique ; travailler courageusement à la stabilité d'un répertoire ; construire un répertoire raisonné. Il en va d'un enjeu réel pour les communautés célébrantes : celui de la mémoire vivante (et chantante) de la foi.

Résumé Hertz LMD 312. L'auteure s'interesse particulièrement aux chants déployés durant les temps d'adoration eucharistique. Rappelant la finalité et la portée théologale de l'adoration eucharistique, selon le Rituel, elle met à jour un certain nombres de critères théologiques pour guider le choix d'un répertoire ajusté : la place de la parole de Dieu et sa réponse, les dimensions d'action de grâce et de louange dans le prolongement même de la célébration de la messe, le rapport au temps liturgique, le lien étroit au mystère pascal du Christ dont l'eucharistie constitue le mémorialet la dimension trinitaire. Elle développe ensuite la caractéristique ecclésiale de la pratique de l'adoration qui ne s'oppose pas à la prière et à la dévotion privées mais qui engage l'ensemble du peuple de Dieu comme corps du Christ. L'étude souligne combien, en de nombreux endroits, on devrait être plus attentif au choix des chants déployés durant l'adoration euchristique, un enjeu déterminant au regard de la Tradition de l'Église.

Résumé Franz LMD 312. L'auteur présente l'histoire, la structure et les enjeux du Gotteslob, Manuel catholique de chants pour l'Église d'Allemagne. Les diocèses catholiques germaniques sont marqués par une diversité régionale des chants liturgiques, mais aussi par la réalisation des manuels de chants à l'initiative de Martin Luther.  Dès le XIXe siècle, on entreprit des efforts en vue de se donner un minimum de chants communs, et c'est en 1963 que le projet des évêques commença réellement à prendre forme avec l'impulsion décisive de faciliter la participation active qui avait été encouragée par Vatican II.
Le premier Gotteslob (pour les diocèses de langue allemande d'Allemagne, Autriche, Italie, Belgique et Luxembourg) paru en 1975, a été révisé en 2013 (pour les diocèses d'Allemagne, Autriche et Italie) pour tenir compte de la pratique des diocèses avec des chants populaires issus de la tradition ancienne et surtout de facture plus contemporaine. Il propose 290 chants qui constituent un socle commun apprécié tant par son aspect pratique que sa faculté à favoriser une identité commune.

 

 

 

  • Sacrosanctum Concilium 21

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    La restauration de la liturgie.

    SC 21. Pour que le peuple chrétien obtienne plus sûrement des grâces abondantes dans la liturgie, la sainte Mère l'Église veut travailler sérieusement à la restauration générale de la liturgie elle-même. Car celle-ci comporte une partie immuable, celle qui est d'institution divine, et des parties sujettes au changement qui peuvent varier au cours des âges ou même le doivent, s'il s'y est introduit des éléments qui correspondent mal à la nature intime de la liturgie elle-même ou si ces parties sont devenues inadaptées.         
    Cette restauration doit consister à organiser les textes et les rites de telle façon qu'ils expriment avec plus de clarté les réalités saintes qu'ils signifient, et que le [...]