Les arts sacrés dans LMD — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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Les arts sacrés dans LMD

Les articles généraux sur les « arts sacrés » parus dans La Maison-Dieu depuis le numéro 1 de 1945.

En cliquant sur le titre de l'article, vous y accédez. En cliquant sur le numéro de La Maison-Dieu, vous arrivez sur le site de la Bibliothèque Nationale de France au numéro trimestriel de LMD.

De 1945 à 1959

De 1960 à 1969

De 1970 à 1979

De 1980 à 1989

De 1990 à 1999

De 2000 à 2009

De 2009 à 2019

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De 2019 à 2029

  • Gilles Drouin. « Des corps pour la liturgie ». La Maison-Dieu 303 (2021/1). Résumé.
  • Isaïa Gazzola. « L'expérience liturgique d'une église ». La Maison-Dieu 303 (2021/1). Résumé.
  • Jean-Pierre Lemaire. « Et la poésie dans tout ça ? ». La Maison-Dieu 303 (2021/1). Résumé.

 

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Résumés

Résumé Drouin LMD 303. Dans cet article reprenant une conférence donnée lors de l'Université d'été « Imagine une église », organisée en juillet 2019 à Vézelay, l'auteur s'attache à repérer comment la liturgie se déploie corporellement dans son espace. Il analyse pour cela la Vigile pascale et la manière avec laquelle elle opère sur le corps des catéchumènes qui sont préparés, pour en faire des corps chrétiens intégrés dans le corps du Christ. Les catéchumènes y sont plongés dans l'eau du baptême, marqués avec l'huile sainte et nourris à la table du Seigneur, après avoir parcouru, avec toute l'assemblée, la longue liturgie de la Parole qui, non seulement leur a rappelé les mirabilia Dei, mais a institué le site liturgique qui les transforme. Il tire de cette analyse trois conséquences majeures pour nos églises : celles-ci doivent permettre de se mouvoir car, la Vigile pascale est une célébration dans laquelle les corps doivent bouger ; elles sont faites pour des corps écoutant, à l'écoute de Dieu dans sa Parole et dans ses actes, au sein d'une assemblée ; elles manifestent que l'eucharistie constitue le terme de l'initiation chrétienne et renvoie à l'horizon eschatologique de notre foi, ce qui souligne le rôle central de l'autel et la nécessité d'habiter nos églises comme corps rassemblé autour de lui.

Résumé Gazzola LMD 303. Dans cette étude, l'auteur montre de quelle manière advient l'expérience liturgique d'une église. Elle passe par le langage du corps, à travers la ritualité qui s'y déploie, dans le but de nous faire participer à notre propre sanctification. L'église est ce lieu qui non seulement accueille le rite mais le constitue dans sa réalité concrète. Elle lui permet d'être le lieu essentiel où peut surgir l'expérience liturgique par laquelle  vient la foi. Cette expérience se déploie dans les trois composantes indissociables que sont l'action, la raison et l'émotion. Elle passe par nos corps physiques et joue avec le corps communautaire auquel nous appartenons. En elle, la parole de Dieu prend corps. Dans les rites, il y a plusieurs langages qui relèvent de nos cinq sens et par lesquels passe l'expérience de foi pour se déployer dans nos vies, comme le révèle le rituel de l'initiation chrétienne des adultes. A l'instar de nos églises, les rites constituent des seuils qui invitent à entrer, tout en restant en réserve. Ils gardent le secret, non par peur de la révélation, mais par pudeur pour garder la tension entre le visible et l'invisible, qui est au coeur du mystère. Ils font place au silence qui constitue l'écrin de la Parole et lui permet de résonner au plus profond de l'être.

Résumé Lemaire LMD 303. Si la poésie parle avec les mots du langage commun, elle parle de manière unique. « Elle ne crée pas les êtres, mais elle leur invente un nom pour répondre à la surprise de leur présence ». Évitant les clichés, comme les discours énonçant des vérités générales, la poésie prend des détours pour nommer une chose ou un sentiment. Le poète est sensible à la nouveauté du monde et s'en émerveille. La poésie offre l'asile d'une reconnaissance symbolique aux êtres rencontrés, leur accordant un droit à l'existence dans notre regard. « Le poème met aux prises un réel imprévu  et un obscur désir révélé au contact de la chose ou de la personne rencontrée. » Et il arrive que la surprise poétique débouche sur le mystère, devant lequel le poète se tient à distance dans une attitude respectueuse comme il l'est face à tut être, animal, végétal oui minéral ; mystère qu'il ose nommer. C'est dans cette tension entre réserve et nomination que réside l'aventure paradoxale propre à la poésie.

 

 

  • Sacrosanctum Concilium 48

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    Participation active des fidèles.

    SC 48. Aussi l'Église se soucie-t-elle d'obtenir que les fidèles n'assistent pas à ce mystère de la foi comme des spectateurs étrangers et muets, mais que, le comprenant bien dans ses rites et ses prières, ils participent consciemment, pieusement et activement à l'action sacrée, soient formés par la parole de Dieu, se restaurent à la table du Corps du Seigneur, rendent grâces à Dieu ; qu'offrant la victime sans tâche, non seulement par les mains du prêtre, mais aussi ensemble avec lui, [...]