Sub tuum praesidium — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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Sub tuum praesidium

L'antienne mariale Sub tuum præsidium, ou Sous l'abri de ta miséricorde en traduction, est une prière catholique dédiée à la Vierge Marie. Il s'agit de la plus ancienne prière adressée à Notre Dame, parmi les textes non bibliques. Son texte fut retrouvé sur un papyrus égyptien écrit en grec et daté du IIIe siècle ou du siècle suivant

Le manuscrit le plus ancien fut découvert en 1917 et en Égypte par James Rendel Harris. Il s'agit d'un fragment de papyrus sur lequel on écrivait le texte de Sub tuum en grec. À peine acquis, le manuscrit fut accueilli au John Rylands Library à Manchester. Plus tard, celui-ci fut étudié par Colin Henderson Roberts († 1990) de l'université d'Oxford, futur membre de Fellow of the British Academy. En 1938, le manuscrit Grec 470 fut présenté dans sa publication.

D'après l'université de Manchester, ce manuscrit aurait été en usage personnel et non liturgique. Surtout, sur le dos, rien ne fut écrit. Si Roberts considérait qu'il daterait du IVe siècle, cette hypothèse était souvent contestée. La datation variait, paléographiquement, entre le IIIe et le IXe siècles, selon les chercheurs. Arrivé à Manchester en 2009, Roberta Mazza, commença à déterminer la question de datation. Non seulement son équipe effectua l'analyse de l'écriture mais aussi elle profita de la technique de la datation par le carbone 14, qui a une limite. Cette dernière est utile pour la datation de papier et non pour celle d'encre. Elle adopta aussi la spectroscopie Raman et d'autres techniques qui n'endommagent pas le manuscrit. Si le manuscrit est assez ancien, soit du IIIe siècle soit du IVe siècle, pour ce type de manuscrits, la datation reste loin d'être parfaite.

Aussi s'agit-il du témoignage le plus ancien de la prière chrétienne dédiée à Sainte Marie, hormis les textes bibliques, car sur la ligne IV, on lit le vocatif grec de la Mère de Dieu, θεοτόκεrm. En outre, il est important que le manuscrit soit antérieur au concile d'Éphèse (431) qui adopta le dogme de la Mère de Dieu. Il est à noter que le rite copte aussi garde la pratique de prière Nous nous réfusions, Theotokos. Or, le manuscrit a une bonne ressemblance à la version byzantine tandis que le texte copte est assez différent. Donc, manque de manuscrit similaire, il n'est pas possible à identifier le lieu de la composition. Et c'est Henri de Villiers de la Schola Sainte Cécile qui présentait une hypothèse du motif : invocation dans un contexte de la persécution de Dèce (250) ou de la persécution de Valérien (257). L'auteur, dans les difficultés, appelait à la compassion de la Theotokos afin d'obtenir son intersession.

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Des musiques pour le Sub tuum praesidium

La page du Sub tuum praesidium sur CPDL.org.

  • Sacrosanctum Concilium 113-114

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    La liturgie solennelle.

    SC 113. L'action liturgique présente une forme plus noble lorsque les offices divins sont célébrés solennellement avec chant, que les ministres sacrés y interviennent et que le peuple y participe activement.

    SC 114. Le trésor de la musique sacrée sera conservé et cultivé avec la plus grande sollicitude. Les Scholae cantorum seront assidûment développées, surtout auprès des églises cathédrales ; cependant les évêques et les autres pasteurs veilleront avec zèle à ce que, dans n'importe quelle action sacrée qui doit s'accomplir avec chant, toute l'assemblée des fidèles puisse assurer la participation active qui lui revient en propre, conformément aux articles 28 et 30.
    (Voir commentaire dans La Maison-Dieu 77, 1964)​

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